[Critique] « Six jours » : Sami Bouajila et Julie Gayet tombent à l'eau
À six jours du délai de prescription d’un crime non résolu commis il y a onze ans, un inspecteur se relance dans sa vieille enquête sur la foi d’un maigre indice. Alors qu’il est engagé dans une course contre la montre, une affaire similaire secoue une autre famille.
A l'origine de Six jours, il y a Montage, polar coréen réalisé en 2013 mais resté inédit en .
Mis en scène par Juan Carlos Medina (Insensibles), le remake sorti ce 1er janvier dans nos salles conserve le postulat de départ de son modèle, à savoir la course contre la montre d'un enquêteur pour arrêter un kidnappeur, avant l'expiration imminente du délai de prescription de l'affaire, dont l'origine remonte à dix ans.
Les ambitions de Juan Carlos Medina semblent évidentes sur Six Jours.
Ambiance désespérée, atmosphère poisseuse et maussade caractérisée par des images de nuit et/ou de pluie battante, enquête tortueuse et flic acharné qui donnera jusqu’à son âme pour aller au bout, le réalisateur marche sur les traces du polar coréen à la Memories of Murders. mais on est pas à Séoul mais dans Les Hauts de - qui s'appelaient pas forcément ainsi à l'époque où se déroule l'histoire et tout sonne faux et plaqué

La mise en scène boursouflée et les rebondissement peu crédible voient un - pourtant toujours excellent- Sami Bouajila, en flic taiseux et opiniâtre, et une Julie Gayet, en mère revancharde, empêtrés dans une pluie sans fin et surtout dans des mauvais dialogues et des situations factices auxquels ils semblent avoir du mal à y croire eux meme
Dans Golem, le tueur de Londres", Juan Carlos Medina avait réussi à rendre son ambiance de Londres début du 19e siècle crédible et prenante mais ici, son Six jours s'apparente davantage à un téléfilm de samedi soir qu'à un film de cinéma,trop peu crédible tant dans son scénario que dans son interprétation de comédiens tous en pilotage automatique.

Le long métrage de Médina se voudrait poisseux et radical mais ce Six jours, plombé par son récit très mal fichu, ses ficelles grossières et ses incohérences., rate largement le coche..
Une des premières grosses déceptions cinéma de 2025...