Baz'art  : Des films, des livres...
31 janvier 2025

Rencontre avec Mélissa Zehner, autrice et metteuse en scène de « La nuit se lève » : Une autrice est née avec une écriture salvatrice et d’utilité publique – Théâtre Paris La Villette (Paris)

 

Même après une nuit, les mots manquent pour décrire ce moment… Le cœur est si serré, le ventre en vrac… Et pourtant, on se sent chanceuse de découvrir un théâtre ô combien nécessaire. « La nuit se lève » (déjà vue par notre rédacteur en chef Philippe) vient déterrer un déni sociétal trouble avec son écriture salvatrice et la performance lumineuse des comédiennes : comme le rappelle l’anthropologue Dorothée Dussy, « le tabou de l’inceste n’est pas de le commettre mais de la dire ». Le kaleidoscope de matériels utilisés pour construire ce récit, du podcast de Charlotte Puldowski au travail de terrain auprès d’associations, creuse les fondations d’une mémoire pour celles.ceux qu’ont pas survécu aux ravages de cet écrabouillement. Rencontre avec une autrice prometteuse.

 

Pouvez vous me parler de la compagnie Les Palpitantes ?

 

La compagnie Les Palpitantes a été fondée en 2023 pour le spectacle « La nuit se lève »

sur la fabrique du silence qui entoure l'inceste. Je suis la directrice artistique des Palpitantes et je suis en cogestion avec Maud Gripon et Sarah Charrier, deux actrices du spectacle qui collaborent artistiquement avec moi. En fait, on travaille en trio avec un angle toujours féministe, et on travaille notamment sur, les violences sexuelles, sur l'inceste, tout ce qui est de l'ordre des rapports de domination, notamment sur le genre mais pas que… Aussi sur tout ce qui ne se dit pas.

 

Elle s’appelle Les Palpitantes parce que malgré les sujets qu'on a envie d'évoquer dans la compagnie, on cherche toujours à trouver quelque chose qui est de l'ordre de la vie, de la joie, de la maladresse, qui palpiterait sur scène. Je suis aussi autrice et c’est important dans l’identité artistique des Palpitantes d’écrire du théâtre contemporain, de trouver de nouvelles formes de mise en scène et notamment d'écrire aussi des nouveaux récits.

 

Comment est venue l’idée de la pièce ?

 

Avec Sarah et Maud, quand on a commencé le projet il y a quatre ans, je voulais écrire sur la culture du viol mais je ne trouvais pas le bon angle d'attaque, disons. On a fait beaucoup de recherches de podcasts, de livres, comme dans un laboratoire. Puis, je suis tombée sur le podcast « Ou peut-être une nuit » de Charlotte Pudlowski sur la fabrique du silence qui entoure l’inceste en 6 épisodes. Ça a été un bouleversement et je me dis qu’il fallait parler de la culture de l’inceste parce que dans la culture du viol, il y a aussi la question de l'inceste. Ça m’a donné un angle d’attaque pour écrire la pièce avec deux figures qui sont inspirées du podcast, qui est l'anthropologue et la psychiatre. Même si j’ai écrit une une fiction documentée, c’est nécessaire d’avoir de la pensée, des mots qui éclairent sur l'impensable et sur les impensés. Du coup, je trouvais que c'était un bon angle d'attaque pour parler de ça.

 

Oui, le docteur Marion Stein me faisait beaucoup penser à la psychologue Muriel Salmona…

 

Oui elle fait penser à Muriel Salmona et le personnage de Sam fait penser à l’anthropologue Dorothée Dussy qui a écrit Le Berceau des dominations. D’ailleurs, le age à la radio, je ne l’ai pas écrit mais beaucoup paraphasé à l’aide de divers entretiens et enregistrements audio. J’ai échangé avec elle pour qu’elle soit d'accord pour que je dise ça sur scène. C'était vraiment un poly-travail d'écriture.

J'écris la fiction, mais j'ai dû aussi faire des montages et paraphraser, réécrire des choses de personnes. Pour Muriel Salmona, on a regardé beaucoup de conférences et on a sélectionné les « meilleurs » moments de vulgarisation de sa pensée sur la traumatologie.

 

En plus de leurs travaux, y-a-t-il eu d’autres matériaux sur lesquels vous vous êtes appuyés pour construire cette pièce ?

 

Oui, il y en a eu plein. Déjà dans la mise en scène, il y a un climat sur la culture de l'inceste dans laquelle on baigne, avec toutes ces chansons/films qui ent notamment certaines de Gainsbourg et le film Lolita de Stanley Kubrick. Par exemple, le fait d'avoir fictionnalité, d'avoir donné le prénom Lola pour écrire un nouveau récit serait beaucoup plus juste avec la vérité de qu'est-ce c'est la pédocriminalité. Dans le film, Lola a 12 ans et se fait incester par son beau-père dans le film et le personnage est très érotisé. Je me suis basée sur notre culture pour écrire. Dans les livres que j’ai lus, je retiens Dorothy Allison, autrice américaine militante féministe lesbienne, qui a écrit beaucoup de fictions et a parlé de son propre inceste. Je me suis basée sur ses travaux notamment le age du spectacle dans le spectacle où les membres de l'association tuent leur agresseur sur le plateau. C'est tiré d'un livre où elle fait un groupe de parole avec des femmes et elles se rendent compte que, dans le groupe de paroles, elles ont toutes été agressées sexuellement quand elles étaient petites et qu'elles ont toutes des rêves où elles ont envie de tuer l'agresseur.

 

Vous évoquez l’idée d’avoir recours à différents modes de parole pour mettre la distance du personnage et vis-à-vis des spectacteur.rices, pouvez-vous revenir dessus ?

 

Ça a été une longue recherche, j’ai beaucoup écrit de choses différentes parce que je ne savais pas comment en parler, mais je savais que j'avais vraiment besoin que les spectateurs, spectatrices restent en empathie avec ce qu’iels regardent, qu’iels ne se déconnectent pas, qu’iels ne se dissocient pas parce que c’est prouvé ; les psys le disent que les récits de violence provoquent la dissociation parce que c’est trop dur à entendre, on perd notre empathie. Mon but est dans le spectacle, de garder l’empathie tout du long avec ces personnages-là. Le mode de narration où le personnage ne se raconte pas soi-même mais est raconté par un autre personnage crée une sorte de distance, la bonne distance pour que les spectateurs/spectatrices restent complices et ont envie de continuer à écouter l'histoire.

 

Après, j’ai cherché à renouveler l’écoute, de trouver des espaces d'aération, de respiration. Pour réussir à en parler, je suis ée par des écritures très repérables comme le rap, où on fait des jeux de mots, on parle très cru avec rythme et rage. er par le rap permet de parler de ce sujet de manière plus violente et mettre en même temps la distance puisque la douleur est partitionnée donc plus entendable. L’art protège les spectacteur.rices

 

Vous ez par le rap et la chanson d’une manière plus générale pour évoquer, la mémoire de celles.ceux qui ont survécu aux ravages de cette destruction

 

C'était très important et très compliqué pour moi d’écrire le personnage de Lisa, qui n’a pas survécu à l’inceste. Dans tout ce que j’ai écouté dans les documentations, le travail de terrain dans l’association dans lequel j'étais, mon expérience m'a vraiment prouvé qu'il y avait énormément de personnes qui ne survivent pas contre les violences sexuelles sur mineurs. C’est pour ça qu’on les appelle les survivants et les survivantes. C’était important pour moi d’en parler et aussi, à mon sens, surtout pas mettre une injonction à la résilience, parce que dans le spectacle, il y a des axes de restauration de soi, pour trouver un centre de réparation collective. Mais il n'y a pas d'injonction à la résilience, au vu de la gravité des faits. Ce personnage me permettait de rendre hommage aux personnes qui n’avaient pas survécu en montrant son histoire sur le plateau.

Par ailleurs, c'est la seule qui qui ne se raconte pas, qui n'a pas de moment pour se raconter. Elle est racontée par les autres et à la fin, il y a cette chanson qui dit « stay with us » (reste avec nous en anglais), j’avais besoin de créer dans la théâtralité, un deuil collectif. On le voit dans les dynamiques familiales, il y a toujours des suicides. Il y a des gens qui deviennent « fous » ou « folles » et beaucoup de personnes finissent par se suicider. J'ai l'impression que le théâtre peut être un médiateur entre nous et les morts (c’est un peu philosophique) et qu’il peut rendre vivante la parole à des personnes qui ne le sont plus…

 

Je pensais justement à Michèle Créoff, ancienne vice-présidente du Conseil national de la protection de l’enfance qui avait déclaré dans le Monde qu’il fallait gagner  "la bataille culturelle contre le déni et l’impuissance". Est-ce que le théâtre en est une arme pour lutter contre ce déni ? ou un autre mot si celui-ci n’est pas adapté ?

 

Un outil, oui, en tout cas, c'est sûr. Parfois, cela peut être une arme bien sûr parce que dedans, la colère est utilisée ; grâce au théâtre, elle arrête d’être jugée et méprisée. J’ai la sensation en effet que les articles, les podcasts, les documentaires sont très puissants parce qu’ils sont dans le réel et que le théâtre peut nous en éloigner, on peut se protéger de ce réel et rester dans le déni. Mais avec ce spectacle, en me documentant sur la question, je me sentais assez isolée quand j’écoutais le podcast Ou peut-être une nuit. Je ne sais pas si vous l’avez écouté, il est dur et parfois, il faut mettre pause et reprendre deux semaines après. On se sent seule avec ce déni et on se rend compte de la culture de l’inceste.

 

On baigne dedans tout le temps et c’est dur puisqu'on sait à quel point c'est mortifère. Je trouve que parfois on se sent isolée ; c’est pas parce qu’on a lu quatre livres et écouter un podcast qu’on a changé quelque chose. On se rend bien compte dans des familles, que rien n'a changé dans le climat incestuel dans lequel on vit. Le fait de de faire du théâtre collectivement, d'avoir 500 (à Lyon par exemple), de parler de ce déni ensemble et se réveiller dans la même salle le même soir, la puissance du théâtre est retrouvée.

 

Je pense que c'est pour ça aussi qu'on s'est permise de d'axer sur notre militantisme après le spectacle et d'avoir toutes ces informations, ces numéros, cet espace où les gens peuvent se poser et continuent d’en parler (pas pour recueillir des témoignages, ce n’est pas notre métier contrairement à la CIIVISE). Puisque c'est un tabou, donc, on n'en parle pas et donc ça persistait et les violences sexuelles continuent à proliférer comme ça.

 

 

On le voit avec le documentaire « Un silence si bruyant » réalisé par Anastasia Mikova et Emmanuelle Béart, Triste tigre de Neige Sinno, est ce que selon vous, on perçoit la fin du déni sociétal ?

 

J'ai l'impression que ça dépend des milieux dans lesquels on vit. Ça a avancé mais pas assez. On en parle à la radio, dans le milieu de la librairie, des médias, ça a avancé. Mais dans les structures de santé et d’éducation, je ne suis pas sure… Comme elle le dit Muriel Salmona et Marion Stein dans la pièce, ça fait vingt ans qu'on a les connaissances sur ce sujet. On sait à quel point sa vie, l'impact sur les enfants, à quel point ça abîme, au niveau des dépistages sur les enfants, de la prévention dans les écoles, c’est minime. N’en parlons pas dans les familles

Un éveil à la sexualité quand on est pré-ado sur le consentement une fois par an, ça ne suffit pas pour recueillir la parole d'enfants qui sont agressés, pour dépister les enfants.

 

J'ai l'impression qu'il y a encore énormément de choses à faire, et c'est pareil pour les hôpitaux psy. Comment prendre en charge la santé mentale de personnes qui ont vécu des violences durant leur enfance. Il n’y a pas assez de psychiatres qui sont formés en psycho-traumatologie. On demande à des psys bénévoles de venir chaque soir pour rester en espace cocooning avec informations, numéros et des livres au cas où il y a une crise d’angoisse. Ça arrive rarement mais ça arrive. Avant-hier, une jeune fille de 15 ans est venue, non accompagnée par une structure. J’étais assez inquiète que personne ne soit avec elle. Elle a fait une crise dissociative et on a dû appeler les urgences psy. La psychologue présente était très bien mais c’était une thérapeute non formée à la traumatologie : quand elle s’est dissociée, elle continue lui parler, de lui poser des questions, mais la personne n'était plus là.

 

En fait, dans ces moments-là, on sait très bien qu’il faut ramener la personne en ant par le corps, en lui parlant de choses très légères et ne surtout pas parler du trauma trop violent. Collectivement, les choses ne bougent pas et dans les familles, non plus, sauf quand il y a des révélations de personnes qui écrivent comme Camille Kouchner. Cela fait du bien à beaucoup de personnes car on sait que c’est le moyen que cela ne se répète plus. Une partie de la famille peut faire un déni et protéger l’agresseur… C’est un fléau… Même chose avec la CIIVISE qui s’est arrêtée avec tout le travail accompli, on ne comprend pas pourquoi ça s’effondre…

 

Si on revient à la pièce, le titre « La Nuit se lève » était une évidence dès le début ?

 

Non, pas du tout. En fait, je pensais au podcast « Ou peut-être une nuit » qui est une citation de Barbara tirée de la chanson L'aigle noir. Je trouvais ça assez beau de parler de la nuit pour parler du tabou. Le nom était déjà pris par le podcast et il y avait une forme d’hésitation, quelque chose de flou et confus dans le « peut-être » et je voulais quelque chose qui donne de l'énergie. Je cherche ça aussi de comment parler des violences et de voir l'état catastrophique mais d’apporter comme une forme de force de vie, de puissance. Dans La nuit se lève, il y a quelque chose qui se lève comme une levée traumatique, quelque chose qui se lève collectivement d'ouvrir les yeux mais il y a aussi quelque chose de militantiste. On se lève ensemble, collectivement et on en parle.

 

Comment avez-vous conçu le travail de mise en scène et décors qui espaces qui s’empilent ?

 

On a travaillé longtemps dessus avec ma scénographe. J’ai la chance d’écrire et de mettre en scène en même temps ; je pense qu’en fait les écritures entre la mise en scène et l'écriture en tant qu’autrice sont poreuses.

 

Il y a beaucoup de salles où on bouge beaucoup le mobilier pour créer d'autres décors, etc. Moi, au contraire, j'avais envie que les personnages puissent bouger dans un décor, être traversés émotionnellement par des choses et tout, mais que l'on se concentre pas forcément sur la scénographie. Du coup, j'avais besoin d'un espace poreux, qui raconte plusieurs choses, de l’ordre du é présent, du présent perdu dans le é. Le fait de construire un espace plus poétique qui raconte plusieurs choses à la fois permet de faire des flashbacks sur cet espace. Il y montre l'espace de de l'hôpital, le dessous du social, de l'association mais aussi avec les couleurs criardes et un peu délavées il rappelle aussi la chambre de l'enfance.

 

Ça rappelle la maison aussi avec la véranda, la terrasse puisqu’on s’est inspirées de milieux sociaux plus aisés. Pour les deux sœurs, on s’est inspirées de la famille Kouchner… J’avais imaginé dans cette commode avec un trou au milieu qui exploserait… Il restera toujours des cendres de ces crimes de l'enfance, j'ai eu l'impression que voilà quelque chose qui brûlait et les papiers peints sont abîmés, brûlés… et il y a des gens qui se démènent à l'intérieur pour s'en sortir quoi?

 

 

Des projets pour la suite, dans le prolongement de « La Nuit se lève » ?

 

Oui, alors ça vient tout doucement. Comment on a travaillé longuement, que c’était intense, j’essaie de respirer, de me laisser du vide pour voir ce que j'ai envie de faire après ça, mais en tout cas déjà des projets plus légers, Léger techniquement et resserré dans le temps. On est en train de créer une forme musicale qui contraste avec La nuit se lève où on crée des chansons érotiques et consenties pour combattre encore une fois à la culture du viol.

 

On se tourne encore une fois vers l'humour et la musique et des choses qui sont douces, font du bien pour nous rassembler et politiquement pour militer et trouver des mots pour aller trouver le désir après avoir vécu dans la culture du viol. Pour que le désir renaisse, que l’on soit des êtres pleins de désir dans cette culture, c’est vachement dur en tant que femme. On est un groupe de musique de trois femmes qui essaie de trouver une forme hybride musicale et théâtrale. On va inventer une fiction autour de ça, de comment la musique et le théâtre peuvent réparer. Puis on a des recherches plus larges sur un futur projet plus conséquent autour de la justice (dont on a pas beaucoup parlé ni creusé). On a plein de pistes différentes, notamment sur le rapport de domination sur la nature, sur les animaux. Tout doucement, tout doucement.

 

Crédits photos : Nicolas Eychenne

 

 

La nuit se lève

Écrite par Mélissa Zehner

Mise en scène par Mélissa Zehner et Les Palpitantes assistées d’Eva Kirsch

Interprété par Laure Barida, Sara Charrier, Vinora Epp, Maud Gripon, Mélissa Zehner

1h30

Du mercredi au samedi à 19h ou 20h et le dimanche à 15h30

La pièce s’est jouée du 22 janvier au 1er février au Théâtre Paris-La Villette (Paris 19ème)

 

En tournée :

 

Théâtre Sorano – scène conventionnée à Toulouse

4 au 6 février 2025

 

L’Estive – scène nationale de Foix et de l’Ariège à Foix 

11 février 2025 

 

Théâtre de l’Usine – scène conventionnée à Saint-Céré

6 mars 2025 

 

Scène Nationale Albi- Tarn 

6 mai 2025

Jade SAUVANET

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