The Monkey : notre pour-contre sur la dernière adaptation en date d'un roman de Stephen King

Avec plus 50 romans et plus de 200 nouvelles, Stephen King, le stakhanoviste de l'horreur, et un peu -n'ayons pas peur des comparaisons édifiantes - notre Edgar Allan Poe des années 2000, n’a pu ainsi qu’attirer, depuis plusieurs décennies déja, quantité de films et téléfilms tirés de son œuvre tant ce conteur hors pair est adapté par Hollywood régulièrement depuis trente ans.
Dernier exemple en date avec The Monkey du réalisateur Oz Perkins (Longlegs) sorti en salles le 19 février dernier qui aura complètement divisé la rédaction de Baz art :

Atavisme délétère, paternité morbide....fraternité toxique ..gémellité maléfique ..harcèlement...violences faites à l'enfant...sociopathie qui en découle et danger mystérieux impactant une saine communauté étasunienne....
Tout Stephen King était dans le conte horrifique "The Monkey", le réalisateur y rajoute une bonne dose d'humour trash qui fait voler en éclats sanguinolents la famille et l'American Wayne of life...
Grippe sou le clown de " Ça " rencontre rencontre Art son collègue de "Terrifier " Drôle, terrifiant, mais aussi, comme toujours chez King, profond et émouvant..

Après le déjà très moyen «Longlegs», Oz Perkins revient avec cette adaptation d'une nouvelle de Stephen King, histoire de malédiction, de famille et de morts qui plagie ouvertement la saga «Destination Finale».
Formellement plutôt soignée, cette comédie horrifico-grand guignolesque ne sait pas sur quel pied danser en terme de narration et d'ambiance, et échoue au final à tous les niveaux: pas assez drole pour virer dans la farce potache à la Gremlins ni terrifiante du tout pour rivaliser avec les gros films du genre.
Le jeu des comédiens est terne, incohérente notamment Colin O'Brien campant le jeune Petey qui n'a jamais l'air effrayé, les dialogues parfois inconsistants et au final cette adaptation s'avère plate et sans vie.
