Une année ciné qui commence pas (trop) mal
Si vous avez suivi attentivement (comment çela, non?) ma présentation des 10 films de 2013 incontournables à mes yeux, vous verrez que dès la semaine prochaine, figure un de ces films, à savoir The Master, la vision d'un roi de la scientologie par Paul Thomas Anderson en personne.
Ce qui ne veut pas dire pour autant que cette semaine ne figure pas de bons films, certes pas de prétendus chefs d'oeuvre, mais quand même le film d'un ancien lauréat de la Palme d'Or, ce qui n'est tout de même pas rien non plus.
1. Foxfire, confessions d'un gang de filles
Le pitch :
1955. Dans un quartier populaire d’une petite ville des États-Unis, une bande d’adolescentes crée une société secrète, Foxfire, pour survivre et se venger de toutes les humiliations qu’elles subissent. Avec à sa tête Legs, leur chef adulée, ce gang de jeunes filles poursuit un rêve impossible : vivre selon ses propres lois. Mais l’équipée sauvage qui les attend aura vite raison de leur idéal.
Pourquoi je veux y aller :
- parce que Laurent Cantet est un de nos rares cinéastes français lauréat d'une Palme D'or et que ce Foxfire, film post Palme D'or est forcément un évenement;
- car avant The Bling Ring, le prochain Sofia Coppola dont j'ai parlé lundi dernier, qui traite un peu de la même thématique, on est curieux de voir la version
- car le film était prévu pour faire partie de la sélection officielle de Cannes et que finalement, il n'a fait l'objet que d'une sélection parrallèle, et que je serais curieux de voir si la version sur grand écran permet de nous dévoiler les mystères de ce revirement de dernière minute.
FOXFIRE, CONFESSIONS D'UN GANG DE FILLES - Bande-annonce VO
2. La stratégie de la poussette :
Le pitch :
Thomas a laissé partir Marie, à force de ne pas s'engager.
Un an plus tard, toujours inconsolable, il se retrouve avec un bébé sur les bras.
Il va se servir de cet enfant pour reconquérir la femme de sa vie...
Pourquoi je veux y aller :
- Parce que je vous ai fait gagné des places pour voir le film ( record total du nombre de participations, un truc de fou comme on dit), et que j'aimerais bien que contrairement à la plupart des concours que j'ai organisé ( Pamela Rose, Sammy 2, le Capital), ce film vaille le coup d'oeil;
- car comme je le disais dans mon billet annonce de ce concours, le film semble présager du bon dans l genre de la comédie sentimentale française, porté notamment par un couple d'héros très charimastiques;
- parce que j'avais beaucoup aimé Un Heureux évenement, dernière incursion du cinéma français dans le registre des pouponières et des couches culottes;
- parce que le cinéaste dont c'est le premier film s'était fait remarquer en tant qu'auteur de théâtre, notamment avec sa pièce "Le Carton" que j'avais vu et beaucoup apprécié au Lucernaire en 2001.
LA STRATEGIE DE LA POUSSETTE - Bande-annonce VF
Le pitch :
Au lycée où il vient d’arriver, on trouve Charlie bizarre. Sa sensibilité et ses goûts sont en décalage avec ceux de ses camarades de classe. Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige, pour les autres, c’est juste un "loser". En attendant, il reste en marge - jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. Grâce à eux, il va découvrir la musique, les fêtes, le sexe… pour Charlie, un nouveau monde s’offre à lui.
Pourquoi je veux y aller :
- parce que Le monde de Charlie est au départ un livre publié en 1999, qui a rencontré un certain succès (il est classé troisième des livres les plus consultés en 2009 dans les bibliothèques par l'American Library Association)et c'est l'auteur de ce livre Stephen Chbosky Chbosky qui a adapté lui même ce livre.
- car le roman est devenu un classique moderne sur le mal-être adolescent et le age à l’âge adulte d’un lycéen, qui parle de l’amour, la perte, le peur et l’espoir et comme je ne l'ai pas lu, j'ai bien envie d'aller voir son adaptation cinématographique.
- car le casting fait très envie, avec en premier rôle le jeune et très prometteur Ezra Miller, révélé en 2011 par We Need to Talk About Kevin de Lynne Ramsay