Baz'art  : Des films, des livres...
16 août 2018

Rentrée littéraire 2018: Littérature française : on est é à côté de ceux ci..

 Après vous avoir chanté les louanges de trois  premiers romans et hier soir ,  on continue notre revue avec  trois autres lus cet été, et qui sortent entre aujourd'hui et la fin août, qui nous a malheureusement laissé de coté..

On en parle donc rapidement, en sachant déjà que d'autres que nous ont beaucoup aimé et sauront en parler avec bien plus de ion  :

1 .Tous les hommes désirent naturellement savoir; Nina Bouraoui ( JC Lattès)

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" Nous ne cesserons de chercher à savoir nous les hommes et les femmes égaux et différents lancés dans le tourbillon de la vie et des atomes invisibles et magnétiques".

 

Après un précédent roman, Beaux rivages qui nous avait déjà laissé sur la touche il y a deux ans, le dernier roman en date de la pourtant encensée par les critiques Nina Bouraoui   ne des grandes voix de l'autofiction française a  eu bien du mal à nous emporter
.
L'auteur de Garcon manqué ou une vie heureuse revient sur ses années d'enfance et d'adolescence tourmentées. de manière non chronologique et en mélangeant les époques autour de 3 thèmes  que sont devenir”, “ savoir” et “ se souvenir”, 
Tiraillée entre deux identités- algérienne et française, et la découverte de son homosexualité, ballotée entre Rennes et Alger, l'auteur aura beaucoup de difficultés à trouver une place et une appartenance entre ces deux pays au même moment où elle  conscience que son attirance pour les femmes est belle et bien réelle, et la difficulté de s'assumer.
Notre départ d'algérie est une tragédie la lumière le parc les arbres l'odeur des fleurs et de la pluie sur la terre et la vie sauvage nous marquent nos corps ploient sous la pluie ."
Un sujet o combien ionnant  et on n imagine bien la vertu thérapeutique de l'écriture pour son auteur, mais hélas le traitement laisse le lecteur de côté: jamais incarné, le texte reste à la surface des choses et ne prend jamais chair. et on aboutit à un texte aussi vain que superficiel.. on est  bien loin des grandes voix de la littérature américaine, de Oates à Maynard

  2. Tenir jusqu'à l'aube, Carole Fives ( Gallimard)

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J’ai l’habitude de ne chroniquer que les livres que j’aime en toute subjectivité. Mais alors que vais-je pouvoir dire de “tenir jusqu’à l’aube”? Rien, car je n’ai pas envie de faire du mal à Carole Fives.
Ou alors simplement que je n’ai pas été touché par le parcours de son héroïne, que je ne crois pas du tout à son quotidien dans le quartier des Brotteaux. Un immeuble où les propriétaires ne parlent pas aux locataires, où personne ne s’entraide.
Il existerait donc à Lyon un pédiatre qui n’aime pas les enfants, et l’on trouve dans la cité des Gaules une place en crèche à une heure de métro de son domicile, ce n’est plus du quotidien pour la jeune femme, la maternité devient un chemin de croix.
J’oubliais, elle ne s’entend pas avec son père qui apparemment, en ne la voyant qu’une fois l’an, est déjà trop intrusif. Bref la pauvre fille cumule trop de déboires pour mon empathie naturelle. Très subjectivement ce roman m’a agacé et lorsqu’un roman m’agace je le ferme et en ouvre vite un autre.
tous les livres sur Babelio.com

 3. Bazaar, Julien Cabocel  (L’Iconoclaste)

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"C'est Gene a dit sobrement Théo, une main dans la poche arrière de son jean, alors que nous descendions la pente douce du gargo vers le Bazaar où le point bleu et jaune nous précédait dans son panache vaporeux. "

Dominique Chevallier travaille dans une agence de pub. Un soir, alors qu’il assiste à un ballet, il est bouleversé par la performance d’une danseuse ; sa grâce absolue, la perfection de son geste. Sa vie lui paraît soudain dénuée de sens. Alors, c’est décidé, il va partir. Partir avec, pour seule règle, celle de rouler droit devant, jusqu’à ce que son réservoir d’essence soit vide..

On aurait aimé tant l'aimer ce premier roman ne serait ce que par son titre, parfaitement approprié ( forcément) , mais ce road trip  vaguement existentiel aux faux airs de Bagdad café nous a laissé sur le bord de la route,  si on peut dire : personnages qui semblent réduit au rang de silhouette, écriture faussement fantaiste, l'ennui est au bout de ces pourtant à peine 200 pages, dommage .

Bref, aux éditions de l'Iconoclaste, on aura largemént préféré l'uppercut " La Belle vie"...

Commentaires
B
Oui le premier ne plaira pas à tout le monde c'est certain, mais j'imagine que ceux qui aiment la petite musique de l'auteur ne seront pas dépaysés.. pour le second c'est en effet plus étonnant : Michel, mon rédacteur littéraire l'a lu très rapidement il ya un mois sans rien en connaitre dessus, il a écrit la chronique que l'on découvre ici, mais comme j'ai commencé à lire plein d'avis positifs sur ce livre j'ai voulu aussi le lire histoire de lui donner une chance... or, je me suis rendu compte que je partageais totalement l'avis de mon co rédacteur. alors même que c'est loin d'être souvent le cas... tant mieux si Carole Fives a les faveurs de la presse et des blogueurs et tant pis pour nous si nous sommes és à côté..
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M
Troisième avis pas très positif pour le premier, malgré une publicité savamment orchestré ! Pour le second, premier avis réservé et du coup, au vu de ce qui est dit dans ce retour, mon enthousiasme retombe un peu. Le troisième ne devrait pas retenir mon attention. C'est vrai que moi non plus j'ai pas l'habitude de chroniquer sur les livres que je n'aime pas! Mais, on ne vous en voudra pas pour cette exception pour cette rentrée littéraire qui compte près de plus de 500 ouvrages! Donc. Merci
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