Baz'art  : Des films, des livres...
4 mars 2019

Quais du Polar 2018: Sara Lovestam/ Ca ne coute rien de demander : le retour du formidable Kouplan

 

canecoute

 

" Jenny n'a pas à s'inquiéter. Chez Kouplan, la peur est aussi essentielle que la respiration. L'instant où il relâchera son attention pourrait justement être celui qu'attend la police des frontières pour le pincer ."

L'année derniere j'avais 'ai eu l'occasion de rencontrer une  brillante écrivaine suédoise  auteur d'une tétralogie vraiment formidable autour d'un détective privé pas comme les autres,  Kouplan,  autoproclamé detectivé privé et sans papier iranien en Suède, bref un personnage profondément attachant.et à des annèées lumières de l'archétype du detective viril et  patriote que James Ellroy et tant d'autres ont façonné dans la littérature noire traditionnelle .

  Au départ Kouplan  n'était pas forcément parti pour être le héros d une 'série en 4 tomes mais l'auteportait une histoire très compliquée avec lui et que, si l'auteur voulais raconter son histoire dans le détail, il fallait donner des éléments de son é au gré d'une saga de plusieurs volets.

 Sara Lövestamqui s'essaie pour la première fois au polar avec cette  tétralogie Kouplan, a toujours aimé s'interesser aux laissés pour compte et aux marginaux  de la société suédoise, et si  "Ca ne coute rien de demander  "possède  une dimension policière que ne possédait pas ses trois premiers romans, ils sont également à la croisée des chemins entre roman noir et chronique sociale, et sont du coup dans le prolongement évident de ses oeuvres précédentes.

Au début de ce "ça ne coute rien de demander" ,  Kouplan, qui n'a plus travaillé depuis  six mois et la précédente enquête- celle de chacun sa vérite-  survit tant bien que mal, avant de trouver par hasard une potentielle nouvelle cliente, en la personne de Jenny une femme politique qui s'est faite escroquer par son amante et particulièrement avide de vengeance.

Comme dans le premier volet l'intrigue est moins importante que la façon qu'a Kouplan d'enquêter: adepte du système D, Kouplan doit faire preuve d'ingénoisité à la fois pour trouver le fin mot de l'histoire et pour ne pas se faire expulser.

"Grâce à Internet, on peut retrouver n'importe qui, n'importe où la toile est un océan d'empreintes digitales plus ou moins floues et il suffit de les badigeonner de poudre de carbone pour les faire apparaître."

Il n'est pas indispensable d'avoir lu le premier volet avant d'attaquer celui ic, mais le plaisir est bien plus grand pour découvrir le personnage dans son ensemble.

Comme dans " Chacun sa vérité", la plume de Lovestam accompagne avec ce qu'il faut d'empathie et une once de dérision bienvenue la destinée de ce héros de roman policier vraiment pas comme les autres.

Et comme le troisième volet,  libre comme l'air sort dès le 21 mars en grand format chez Robert Laffont, soit une semaine avant le début de quais du polar, on n'a pas fini d'entendre parler de ce réjouissant ( anti) héros !!

 Ca ne coûte rien de demander de Sara Lövestam Esther Sermage (Traduction)/ Pocket - janvier 2019

 

sara lovestam

À propos / SARA LÖVESTAM  A QUAIS DU POLAR

Née en 1980, considérée comme l’une des nouvelles voix littéraires suédoises, Sara Lövestam est l’auteur de trois romans parus aux éditions Actes Sud ainsi que d’une série policière parue dans la collection « La Bête noire » aux éditions Robert Laffont, mettant en scène un détective sans-papiers nommé Kouplan. Grâce à des personnages souvent en marge ou en quête d’identité, elle réussit à mettre subtilement en lumière les enjeux actuels de notre société, et amène ses lecteurs à questionner l’ordre établi. Son talent est salué par la critique, unanime, et par son public, toujours plus fervent.

Le premier volet de la tétralogie Kouplan, Chacun sa vérité, a reçu le prix de l’Académie suédoise des auteurs de polars 2015, le Grand Prix de littérature policière 2017 et le prix Nouvelles Voix du polar 2018.

Sara Lövestam vit à Stockholm.

 Autobiographie pour Quais du Polar

Est-elle vraiment qui elle prétend être ? Elle dit avoir 38 ans, mais honnêtement elle paraît plus jeune. Elle écrit dans tellement de genres, est-ce une astuce pour nous tromper ? Qu’en est-il de son obsession de l’aliénation et de la marginalisation ? Les cheveux, les tatouages, les piercings… Quelqu’un a-t-il vu Lisbeth Salander dernièrement ?

 Polars fétiches

 

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