Critique : NÉ À JÉRUSALEM (ET TOUJOURS VIVANT) : le conflit israélo- palestinien vu avec humour
En 2012, dans le cadre d'un programme culturel l'artiste israëlien Yossi Atia a mis en place une visite guidée d'une rue de Jérusalem, la rue Jaffa, tristement célèbre pour avoir été le lieu d'attaques terroristes les plus meurtrières.
Ces visites ayant connu un certain succès, Yossi Attia a voulu réaliser un long métrage autour de cette histoire avec un personnage de fiction Ronen Matalon qu'il joue lui même qui décide de proposer aux nombreux touristes, des visites guidées de sites où ont lieu des attaques terroristes célèbres le long de Jaffa Road.
L'idée de départ du film de Yossi Attia- co réalisé avec David Ofek- est particulièrement louable.
On ne peut que les saluer d'avoir osé aborder la question des attentats israélo palestinien, qui font l'objet de 95% de drames ou de thriller, sous l'angle de la comédie, qui alterne légereté et séquences plus graves.
Dommage que le film a du mal à déer le stade de l'anecdote ; "Né à Jérusalem (et toujours vivant)" navigue un peu dans un entre deux pas totalement léger mais pas totalement grave, un peu décalé mais pas trop et l'équilibre entre les deux, avec également l'aspect romance qui intervient à mi parcours du film ne semble pas totalement maitrisé..