CLOSE : Lukas Dhont livre une nouvelle œuvre bouleversante
Tous les cinéphiles ont découvert Lukas Dhont avec Girl, auréolé de la Caméra d’Or au Festival de Cannes
Ce long-métrage racontant l’histoire d’une adolescente transgenre façonnant son corps à travers la danse classique, a permis au réalisateur de s’imposer comme l’un des nouveaux talents du cinéma européen.
Celui qui a été surnommé le « Xavier Dolan flamand » confirmeavec CLOSE, son nouveau long métrage qu'il reste obnubilé par ses obessions : la thématique du genre, de l’identité et de l’inclusivité, Lukas Dhont ne transige pas avec ses obsessions dans Close.
Close s’intéresse à l’âge qui précède l'étape développée dans Girl , quand la sexualité n’est pas, quand l’innocence perdure dans un amour indéfinissable entre deux êtres qui ne connaissent pas encore leurs premiers émois sexuels.
Rémi et Léo, les deux protagonistes de cette histoire d'une belle simplicité, tentent tant bien que mal de trouver leur place à l’école qui fait société, à l’âge des regards malveillants, des remarques de cours de récré pouvant blesser, mais que l’on arrive à surmonter en s’armant comme on peut.
Les deux jeunes adolescents sont joués avec un naturel particulièrement sidérant par Eden Dambrine, et Gustav De Waele, mais on retiendra surtout du film les interprétations des deux mères des enfants, Léa Drucker et Emilie Dequennes, qui d’un naturel confondant, sont toutes deux vraiment magnifiques.
.Même si certains à Cannes ont regretté le coté trop esthétisant de la mise en scène , le niveau d’émotion et de sincérité dégagé par le film fait de Close, une œuvre bouleversante qui a de nouveau marqué la Croisette, repartant cette fois-ci avec le Grand Prix, ex-aequo avec Claire Denis.