Centaure (critique) : une fable pleine d'optimisme venue du.. Kirghizistan!
Le sixième film de Aktam Arym Kubat (aussi connu sous le nom d'Abdykalykov) Centaure, qui sort en salles demain , mercredi 31 janvier, est une fable sur un pays d'Asie centrale en pleine mutation.
Parmi les rares cinéastes du Kirghizistan, ce petit pays en plein Asie centrale , Aktan Arym Kubat avait percé internationalement avec un film reconnu à Cannes le Voleur de lumière, il y a maintenant 7 années de cela.
Se déroulant au sein d'un petit village, dans les montagnes qui bordent la capitale (Bichkek), son nouveau long, Centaure suit le personnage éponyme, joué par Kubat lui-même, qui croit fermement qu'un lien unique relie son peuple anciennement nomade aux chevaux Centaure, cet ancien projectionniste un peu marginal dans la société kirghize a le souhait. d'établir une relation plus profonde avec son jeune fils, et de l'empêcher de devenir sourd-muet comme sa mère.
On sent tout le long de cet intriguant film, un amour immodéré du cinéaste et de son héros titre pour les chevaux, considérés comme "les ailes des hommes centré autour d'un homme déphasé qui croit en certaines valeurs.
Une oeuvre dépaysante, simple, sans prétention, et surtout alors qu'on pourrait s'attendre à un drame austère et glacial, qui déborde avec ce qu'il faut de malice, d'optimisme et de légèreté, régie avec une comion et un amour évidents pour les personnages.
L'atmosphère pittoresque, voire exotique du décor, et les paysages somptueux, apportent un souffle certain au film, et offre une pause rafraîchissante et salvatrice qui pourrait bien apporter le sourire aux lèvres aux spectateurs qui auront tenté ce si dépaysant voyage dès demain en salles.